Juridiquement, la pharmacie constitue un fonds de commerce comme un autre. On retrouve des éléments matériels (les outils de production) et des éléments immatériels (la clientèle, l’enseigne, le droit au bail, etc.) nécessaires au pharmacien pour l’exploitation de son officine.
Toutefois, l’opération de cession d’un fonds de commerce d’officine est régie législation en matière pharmaceutique, qui encadre strictement à la fois les règles d’implantation d’une officine de pharmacie (qui doit faire l’objet d’une licence délivrée par l’ARS – Agence Régionale de Santé) et les règles autorisant l’exercice de la profession de pharmacien (exigence d’un diplôme d’État, inscription préalable à l’Ordre, etc.).
L’acquisition des parts (actif et passif) demande une certaine maîtrise en comptabilité. La valeur de ces parts dépend notamment de l’endettement ou non de l’officine. La valeur des parts sociales est calculée en fonction de la valeur du fond de commerce et des actifs/passifs de la société.